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Revue A


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Prague "Capitale magique"

N°15 de la Revue A
214 p. 20 Euros
ISBN : 978-2-494652-03-3

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Michel Boujut : au-delà des images

N°14 de la Revue A
192 pages, 20 Euros,
ISBN : 979-10-92448-573

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Jean Sénac - Algérie 60ème Anniversaire

N°13 de la Revue A
276 pages, 25 Euros,
ISBN : 979-10-92448-50-4

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Engagement & Création

N°12 de la Revue A
196 pages, 20 Euros,
ISBN : 979-10-92448-46-7

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Isabelle Eberhardt,
perturbatrice inspirée

N°11 de la Revue A

212 p., 20€,
ISBN : 979-10-92448-44-3

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Hôtel La louisiane

N°10 de la Revue A
192 pages (21x21cm), ill. couleur.
Prix : 20 Euros,
ISBN : 979-10-92448-40-5

Collection "Ailleurs d'ici"


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Le silence des mères
Yamina Méziani
15 Euros - ISBN 978-2-494652-02-6

Nous sommes femmes. Nous sommes filles de la migration. De toutes les migrations. Devenir est un chemin . Il s’appuie sur une longue intrigue qui se poursuit. Et nous cheminons... Il arrive parfois que nous reculions sur nous-mêmes... Qui sommes-nous vraiment ? Pour mieux nous connaître, nous nous replongeons dans notre passé. Mais comment le faire sans savoir ce qu'ont été nos grands-mères et nos mères ? Elles ne nous ont rien dit, ou si peu. Elles sont restées sous silence, par pudeur, par 1ierté, par honte, par rage, par honneur... Il Ieur semblait peut-être inutile de mettre au jour Ieurs histoires d'amour, Ieurs choix de femmes, Ieurs dilemmes de mères, Ieurs parcours de guerrières, Ieurs combats de petites filles... Invisibilisées dans l'espace public elles se sont rendues invisibles pour nous.
Une centaine de femmes rencontrées sur cette route obscure, une longue immersion dans les eaux profondes de Ieur oubli, pour raconter seize vies... Seize femmes de trois générations : Mima (grand-mère), Mama (mère), Benti (ma fiIIe). En France ou au « pays », elles se ressemblent tant, bien que si différentes, unies par la souffrance, l'espoir, la mise à l'épreuve de Ieurs corps.
Ces textes de forme hybride, entre poèmes et récits, ne pourront trouver place dans la littérature que s'ils touchent votre cœur afin d'y Iaisser trace, de faire mémoire... Témoignages de vies singulières, de vies minuscules mais grandes par Ieurs luttes contre l'adversité, Ieurs déchirements, Ieurs chagrins et Ieurs bonheurs.
Après de longues traversées, que vous soyez d'ici ou d'ailleurs, prenez le temps de (re)découvrir les bribes de vies de vos grand-mères, de votre mère, de vos filles, sœurs, tantes, cousines, voisines, amies... Que ce plongeon dans les non- dits puisse vous réveiller, émettre en vous le bruit de l'amour Iongtemps occulté par ce silence des mères, qu'il vous permette de pardonner et de vous pardonner, de mieux comprendre qui vous êtes, et où en vous en êtes... (Y. M.)



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Amphibolia, recueil de nouvelles.
Ouarda Hamadouche
84 p. (11,5 x 16,7 cm), 15 Euros - ISBN 979-10-92448-39-9

Une photographie ternie, une porte fermée, une chaussure perdue, des effluves d’enfances, des appels et des cris, des mots et des voix, sous le soleil et la pluie, dans un bol de noodles, sur un lac ensorcelé, au sommet d’une montagne endormie.
Suivant les méandres du passé et du présent, entre réalité et fiction, la mémoire chemine, de labyrinthe en labyrinthe. Ce recueil de nouvelles s’en veut la trace.
Née en 1978 à Alger, Ouarda Hamadouche est docteure ès Lettres. D’abord enseignante dans le secondaire et à l’université, elle s’est tournée vers la formation professionnelle. Elle a vécu en Algérie, en France et en Chine et réside actuellement dans la région parisienne. Elle a publié des nouvelles dans la revue A littérature-action.



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Traduire les mondes arabes
Mounira Chatti, avec la collaboration de Marie Virolle
Essai collectif. 2020, collection « Ailleurs d’ici »,
15 Euros.
ISBN : 979-10-92448-33-7

Dans le « Monde arabe », il n'y a pas de coïncidence entre espace national et usage d'une seule langue ; de fait, l'arabe est une langue commune à une aire géographique – Maghreb et Machreq – composée d'une vingtaine d'États de formation récente, qui ont en partage des références culturelles apparentées, comme le montre bien Richard Jacquemond dans «Le retour du texte» (2017).
Ces pays et leurs diasporas forment ce que nous avons préféré nommer « les mondes arabes » pour en souligner la diversité autant que l'unité. La situation de la création littéraire et artistique dans cette aire, est, quant à elle, l'héritière d'une histoire morcelée et de frontières établies, où éditeurs et traducteurs jouent un rôle déterminant pour tenter d'assurer la circulation des oeuvres, locales ou diasporiques.
De nombreuses questions se posent dans un contexte où « on ne parle jamais une seule langue », comme l'écrivait le sociologue et romancier marocain Abdelkébir Khatibi. Par exemple : quelle place donner aux littératures dites francophones ? Comment se négocient les rapports entre les écritures francophones et arabophones (arabe écrit et oral), ou entre les créations en arabe, hébreu, tamazight (berbère), anglais… ?
Des recherches comparatistes, se développant hors du cloisonnement linguistique ou national, pourraient impulser un nouveau souffle aux champs littéraires multilingues des pays du Maghreb et du Machreq. La valorisation du plurilinguisme et le découplage entre langue et nation permettraient une meilleure acceptation d'un champ littéraire et culturel ouvert et d'une identité hétérogène. Les nombreux écrivains exilés ou migrants, à l'échelle du monde, qui écrivent en arabe ou dans une autre langue, forgent un nouveau rapport à l'expression, à l'identité, à la nation.


Poésie sur tous les fronts


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Œil turquoise à la main.,
Recueil de dévotions poétiques Keltoum Staali
68 p. 15 Euros - ISBN 979-10-92448-52-8

L'exil n'est pas seulement un thème de Œil turquoise à la main, il en fonde l'écriture. Il est au cœur de sa création, tout entière tendue vers un pays habité, déshabité, perdu. Un pays fantasmé, une construction mentale… Malgré des séjours réguliers, l’Algérie demeure un objet chimérique, un mirage, le résultat d'une sublimation. Dans cette spatialité, les yeux de l’écriture ne voient que ce qu’ils veulent voir. La réalité épouse le désir de l’écrivaine et se fond dans ses rêveries. Rien ne peut défaire ces « noces » renouvelées, qu'elle célèbre sans cesse, avec une Algérie qui n'appartient qu'à elle. Ce recueil est d’abord un voyage imaginaire.
Mais écrire des poèmes c'est aussi renouer avec la jubilation des mots, qui recèlent des mystères ne demandant qu'à être ouverts. Faire dire autre chose à la langue et ressusciter sa dimension sensorielle : voici l’un des plaisirs vifs de la création, et Keltoum Staali nous le fait partager.


Après des études de Lettres modernes à l'Université d'Aix-en-Provence, Keltoum Staali s'installe à Alger et travaille comme journaliste à Révolution Africaine, puis à Alger Républicain.
Revenue en France au début des années 90, elle collabore avec Le Matin, El Watan, Esprit Bavard. Le retour en France, qu'elle vit comme un exil, lui fournit l'occasion de s'essayer à l'écriture littéraire.
Elle publie des recueils de poésie : Talisman (2005), Identité Majeure (2010), un récit autobiographique : Le Mimosa de décembre, préfacé par Gilles Perrault (2011), traduit en italien, deux romans : Cœur Noir (2015) et La Ville aux yeux d'or (2021).
Elle participe à un ouvrage collectif, Oasis, images d'hier, regards d'aujourd'hui (2018) et publie des textes dans des revues poétiques et littéraires.
Professeur de Lettres dans un collège du sud de la France, elle anime des ateliers d'écriture créative tout en menant une recherche en « Théorie et pratique de la création littéraire et artistique » pour un doctorat à l'Université d'Aix-Marseille.


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Le silence sous la langue, poèmes bilingues (turc/français)
Aytekin Karaçoban
Préface de Christian Viguié,
120 p. (11,5 x 15,7 cm), 15 Euros - ISBN 979-10-92448-38-2

Aytekin KARAÇOBAN est né en Turquie, dans une petite ville de l'Anatolie centrale.
Après des études secondaires à Ankara, il travaille dans une librairie où se réunissent souvent intellectuels et écrivains. Ses premiers poèmes sont publiés en 1978. À la fin de ses études supérieures, Il entre en 1985 comme chargé de recherche à la Faculté d'éducation de Dicle à Diyarbakir. Puis il vient faire un DEA à l’Université de Rouen, où il travaille sur la Poésie de la Résistance. Depuis 1990 il vit en France. Il a publié de nombreux poèmes et articles dans diverses revues littéraires de son pays d'origine, et traduit textes et ouvrages d’écrivains contemporains du français vers le turc.

Dans ta langue le silence 
rime avec le sens,
dans la mienne il impose la distance.
C'est à moi de la franchir 
pour capturer ton existence.
En moi un pinson bâtisseur         
règle la vitesse de mes pas sur son chant. 
Ne soyons pas cette fois-ci, l'un pour l'autre, une ligne d'horizon. 
Je suis au même endroit,
c'est là où je quémande la boussole de l’aile des oiseaux. 
C'est là qu'on entend le mieux le pouls de mes rêves. 
C'est là que je t'attends
comme les grappes de raisins guettant le temps des vendanges



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Route(s)
Poèmes de Christian Viguié
accompagné de dessins d’Olivier ORUS (2021)
15 x 21 cm, 54 pages, 15 Euros ,
ISBN 979-10-92448-37-5

L'auteur : Christian VIGUIÉ est né en 1960 à Decazeville. Actuellement il est instituteur et vit près de Limoges. Il a publié de nombreux recueils de poésie. Parmi les plus récents : Outre mesure (dessins Olivier Orus, Dernier Télégramme, 2013), Limites (dessins Olivier Orus, Rougerie, 2016), Damages (dessin Olivier Orus, Rougerie, 2020). Il est aussi essayiste, auteur de théâtre, de nouvelles, récits, romans, illustrateur, critique d'art… Il a reçu plusieurs prix littéraires.
« À vrai dire, je ne saurais pas définir ce texte. J'ignore ce que c'est. Je l'ai écrit en pensant à l'ami et à l'acteur Yann Karaquillo, en me remémorant ses gestes, sa voix, son visage, cette extrême tension qui fait que les mots dans sa bouche ont la même densité que l'eau et le feu, la même douceur ou la même âpreté que la terre et l'air. (…) fugitif portrait, empli de tonnerre et d'éclairs, ceux que l'on affronte quand l'enfance n'arrive pas à mourir et qu'elle continue à errer sur les routes. » (Christian Viguié)


Polar au féminin"



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Le choix de Thanina
Rénia Aouadène
Romann policier
148 pages, 15 Euros N° ISBN 979-10-92448-54-2
Rénia Aouadène est née à Marseille de parents algériens. Assistante de français à Cordoue et à Grenade, puis formatrice, enfin enseignante d’espagnol, elle a publié de la poésie, du théâtre, des nouvelles. Le choix de Thanina est son troisième roman.

Le choix de Thanina est un roman policier puisque son personnage principal est une commissaire qui doit élucider un meurtre. Mais il est beaucoup plus. D'abord parce que l'action se déroule entre Bejaia et Marseille — deux villes bien connues de l'auteure — au début des années 2000, alors que la « décennie noire » vient à peine de se terminer en Algérie. C'est donc tout un pan tragique de l'Histoire récente qui est revisité, sans concession. Ensuite, parce que c'est un texte décisivement féministe, jetant une lumière puissante sur le vécu de femmes algériennes de toutes conditions. Enfin, c'est un témoignage sensible sur l'émigration à travers plusieurs générations. Mais l'on n'aurait encore rien dit de ce roman poignant si l'on n'évoquait pas l'art de la conteuse : récits en abyme, intrigues à tiroirs dignes des Mille et Une Nuits, où le lecteur est invité à se perdre, pour se retrouver aussi dans une belle histoire d'amour…


SurréAlismes




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Les surréalistes, l'Algérie.
et les luttes anticolonialistes

sous la direction de Marie Virolle et Laurent Doucet
15 Euros,
ISBN : 979-10-92443-41-6

Cet ouvrage, consacré aux relations artistiques, humaines, politiques que les surréalistes ont entretenues avec l'Algérie, s'est voulu, loin des conformismes et des idées reçues, un retour aux sources : redécouvrir les textes, les oeuvres, laisser la paroles aux "grands témoins", donner un aperçu des élans de solidarité, des prises de conscience et de risques. Force est de constater, une fois encore, combien la générosité, les implications les plus sûres, parfois les plus idéalistes, ont cimenté la relation de nombre d'artistes, poètes, écrivains avec la lutte des Algériens pour leur indépendance.
Il est rare de revisiter cette période en compagnie des surréalistes. Il existe une fâcheuse tendance à négliger leur engagement, pourtant sans faille - individuel, collectif et créatif -, dans les luttes anticoloniales, et à ne mettre en lumière, en l'isolant artificiellement, que le mouvement littéraire et esthétique. Les Histoires officielles les "oublient" car leurs positions intransigeantes sur les libertés, les droits humains, la solidarité internationale, et leur dénonciation des crimes, gênent tous les protagonistes. Leur combat contre le stalinisme a éloigné d'eux les communistes, leur soutien à Messali Hadj les a rendus circonspects envers le FLN, et réciproquement. Mais ils ont, malgré les divergences, fait cause commune - souvent inititauers - pour la lutte contre la torture et les exactions de la police et de l'armée française, pour la Déclaration sur le droit à l'insoumission [Manifeste des 121], puis, à l'indépendance, pour le don d'une centaine d'oeuvres d'art "au peuple algérien".
Parce que leur voix a été couverte, détournée, brouillée, nous avons voulu la faire résonner, authentique et plus vive que jamais.



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Un jour ce silence renversera la table
Anthologie surréaliste japonaise (1925-1945)

Atsuko Nagai, avec la collaboration de Martine Monteau
15 Euros,
ISBN : 978-2-494652-01-9

Si le Haïku, le tanka ont conquis leur public hors de l'archipel, tout un pan de la poésie japonaise des avant-gardes du vingtième siècle est ignoré du lecteur occidental. Après la révolution Meiji qui a introduit la modernité dans l'économie et le mode de vie japonais, un vent de révolution souffla sur les formes traditionnelles de l'art, de la littérature et de la poésie, charriant des influences dada, fauves, futuristes, construvistes russes, surréalistes et autres. Toute une génération poétique y adhère créant des groupes, lançant des revues, des provocations. Les formes traditionnelles éclatent : vers libres, poèmes brefs ou longs poèmes en prose, aphorismes, ciné-poèmes, un vocabulaire neuf utilise les mots du quotidien, objets modernes, mots importés. Les thèmes s'élargissent, explorent les pouvoirs du langage... Cependant, concernant le surréalisme qui connaît un fort engouement immédiat, il n'y a pas vraiment de "groupe" établi ni de consignes de penser. Certains poètes, parmi même les vingt-cinq que nous présentons ici, ont pu choisir cette voie émancipatrice pendant une courte durée, tel le jeune Yasunari Kawabata, ou en faire l'aventure de toute une vie comme Shuzo Takiguchi, Kitazono ou Taro Okamoto. Nous invitons le lecteur francophone à découvrir quelques-uns de ces hommes et femmes qui ont émancipé la poésie japonaise alors que le répression anti-prolétarienne et la guerre menaient le pays au désastre dont beaucoup ne revinrent pas. Ils ont emprunté des voies et des voix inédites, singulières, pour forger un Japon ouvert aux courants novateurs extérieurs, à la poésie sans frontière du "il sera une fois", avant de devenir lui-même moteur et inspirateur de changements dans tous les domaines de la culture, de la pensée et de l'art d'un vivre ensemble contemporains. Ainsi, ce vers de Selichu Fuiwara, disparu au large de la Corée en 1944, "Un jour ce silence renversera la table", résonne comme prémonitoire de cette mutation par-delà les bruits et les fureurs du siècle.
(Martine Monteau)